Power Girl Tome 1

Après la review sur le côté sombre de Kara Zor-El (Hors-Série Superman), je vous en propose une sur un autre aspect de cette kryptonienne : celui de Power-Girl.

Rappelons un peu le personnage… vous connaissez l’histoire ? Krypton, planète mourante qui implose envoyant quelques survivants au travers de l’univers pour sauver leur vie ? Eh bah Power-Girl est une version alternative de la Supergirl que nous connaissons et habite sur Terre-2. Elle ai d’ailleurs membre de la JSA, la version « parallèle » de la fameuse JLA..

S’étant retrouvée un temps sur Terre-1, lorsque Kara revient chez elle, elle se rend compte que Supergirl à pris sa place en tant que cousine de Superman. Voulant retrouver sa place au sein de son monde, elle repart de zéro, pour un nouveau départ. C’est d’ailleurs le titre de ce premier tome.

Au cours des différents épisodes, elle affrontera différents ennemis et ferra équipe avec plusieurs protagonistes.

Kara fait face à des robots futuristes changeant le spectre émotionnel des humains les rendant alors très agressifs entre eux. Une double-page nous montre l’alter-ego de Power-Girl, Karen Starr, directrice de Starrware Labs, une société dont le but est de pallier les différents problèmes écologiques et environnementaux…

Mais bon revenons au combat. Combattant les robots, elle est prise dans un rayon tracteur et se retrouve sur le vaisseau d’un des pires génies du crime…Ultra-Humanite. Contrôlant les robots, il va laisser un choix à Power-Girl : lui laisser son corps ou détruire Manhattan. En effet Ultra-Humanite veux combiner son intellect supérieur aux pouvoirs kryptoniens de Kara.

Durant l’absence de Kara, c’est la JSA (Flash, Green Lantern, Wildcat, Liberty Belle , Mr Terrific, Damage, Dr Mid-Nite et Hourman) qui s’occupe de nettoyer la ville des créations d’Humanite.

Pendant ce temps, sur son vaisseau, Humanite raconte sa genèse et la nécessité qu’il a de prendre un nouveau corps… Enfant doté d’un intellectuel précoce, Shugel entre à l’université à onze ans pour mener des recherches qui vont lui permettre de stabiliser son corps maladif qui dépérit. Avec Satana, une autre élève, ils vont mener des recherches sur des animaux et seront renvoyés de l’université pour à la suite de manifestations de la SPA. S’exilant dans la jungle, Shugel dans un dernier espoir transfère son esprit dans celui d’un gorille.

Power-Girl réussit à s’échapper de sa cage en utilisant son souffle glacé et défait Humanite. Terra, une autre héroïne capable de contrôler l’élément Terre, va aider Power-Girl à faire redescendre une partie de l’île de Manhattan que les robots d’Humanite prenaient en otage.

Cover de Power Girl publié chez Urban Comics

Karen et Terra fêtent dignement cette victoire en allant au cinéma. Terra ne comprenant pas ce qu’est un cinéma est horrifiée et fait des commentaires durant tout le film... Cette double-page est assez amusante car elle montre que les plus grands héros ontparfois du mal à s’adapter à notre vie quotidenne.

Pendant ce temps, 3 séduisantes aliennes décident de venir sur Terre pour se divertir…pardon la détruire*

Un autre vaisseau s’écrase dans un parc et Power-Girl y trouveun dénommé Brody. Le vaisseau programmé pour l’auto-destruction explose avec à son bord les deux protagonistes.

Kara survivante aidée par la population survit et regagne son train de vie quotidien en temps que Karen Starr…
L’album se termine sur le combat entre Power-Girl et les 3 aliens de manière pacifiste puisque Kara, réussit à les convaincre de laisser la terre tranquille en échange d’une propriété paradisiaque.

A la fin de l’album, est rajoutée une petite histoire mettant en scène Wonder Woman, Batgirl et Power-Girl qui défont l’œuf Fu. Ce combat pas très spectaculaire est suivi par un scène dans laquelle, Diane explique à Power-Girl comment s’intégrer dans la vie normale de citoyen.

Que dire en conclusion ?

Cet album est intéressant car il appuie sur une autre perspective de la vie de super-héros : l’alter-ego. Alors c’est vrai qu’on a déjà eu ce principe pour les plus grands : Bruce Wayne, Clark Kent,…

Toutefois, ici, c’est un personnage qui doit trouver sa place dans son monde et qui va devoir s’adapter aux coutumes terriennes. Au niveau graphique je trouve que les dessins sont biens mais pas extraordinaires non plus, après chacun est juge.

Concernant l’histoire en elle-même, elle est bien construite car elle alterne entre les deux différentes vies de Kara, Power-Girl et Karen. De plus, Power-Girl est aidée par différents héros.

Justin Gray : Ecrivain, il est employé actuellement par DC Comics mais a réalisé plusieurs œuvres dans différentes maisons d’édition tels que Marvel, Wilstorm, Image Comics,… Il co-écrit le film Dead Space : Downfall, avec Jimmy Palmiotti. Il est reconnu pour ses travaux sur l’oncle Sam, Jonah Hex

Jimmy Palmiotti : Il a travaillé sur différents héros alternant les maisons d’édition : que ce soit Deadpool chez Marvel, Batwing chez DC, ou encore Painkiller Jane chez Dynamite Entertainement, il aidera notamment Justin Gray à co-écrire le jeu Motal Kombat vs DC Universe

Amanda Conner : Dessinatrice américaine, elle s’occupe de Daredevil, de l’univers de Star Wars et encore de Watchmen. Elle reçoit entre autre le prix Haxtur pour la meilleure couverture en 2014. Elle travaille également sur l’Omnibus de Starman

Note : 14/20