Toujours dans le désir d’en découvrir plus à propos de l’univers DC post Flashpoint, je me suis dirigé vers Blue Beetle, personnage dont je ne connais strictement rien, sauf le peu que l’on en voit dans la série animé «La Ligue des justiciers : Nouvelle Génération»
DC à profité du New52 pour rebooter l’histoire du personnage, L’histoire débute donc dans l’espace ou les scarabées mènent une Guerre afin d’envahir une planète. La mission accompli, la ruche envoie des nouveaux scarabées à travers l’espace afin qu’ils trouvent un hôte et infiltre une éventuelle future planète à envahir, mais l’un d’entre eux croisera la route d’un green lantern qui l’endommagera et le dévira de sa trajectoire, celui-ci atterrira sur terre et les incas mettront la main dessus.
Nous voila bien des années plus tard, à notre époque. Nous suivons désormais le quotidien de Jaime, jeune garçon d’origine sud américaine qui se rend à la fête d’anniversaire d’une amie avec son meilleur ami Paco. Malheureusement sur la route, ils tombent en plein milieu de ce qui ressemble à un conflit de gang, dans la mêlée il se retrouve avec un sac et prend la fuite, ce sac contient la fameuse relique de scarabée. Alors qu’il fuit sac dans le dos, la relique se réveille et prend le contrôle de l’hôte.
Mais ce scarabée ayant été endommagé, celui-ci ne parvient pas à prendre le contrôle complet de l’hôte, ils seront donc deux entités à partager le même corps.
Désormais le quotidien de Jaime ne sera plus le même, en plus de partager son corps, celui-ci se retrouve en plein milieu du conflit, les intéressés veulent récupérer la relique ! et le manque de cohésion entre le jeune garçon et Khaji-Da ne manquera pas de causer des dommages.
Tony Bedard nous donne là une vision intéressante de l’acquisition de pouvoir, plus que de la naissance d’un héros, ce récit nous révèle la descente en enfer d’un jeune garçon, du jour au lendemain, alors qu’il n’était qu’un jeune étudiant lambda, il se retrouve au milieu d’un conflit, le mettant en danger lui et ses proches. Je n’ai cependant pas vraiment accroché à l’histoire, il est difficile de dire ce qu’il manque mais je ne me suis pas suffisamment attaché aux différents protagonistes de l’histoire pour être complètement convaincu par les enjeux
Le dessin de IG Guara est plutôt pas mal avec de belles expressions de visage, malheureusement je n’ai pas trop adhéré à la colorisation de Pete Pantazis. Le tout fait tout de même le job, c’est détaillé, dynamique et accompagne très bien la lecture.
Blue Beetle n’est pas mauvais en soit, mais malheureusement dans une époque ou le choix de lecture est plus que conséquent et où il y a mieux, il m’est difficile de vous recommander cette série, je ne continuerais moi-même, pas cette série.