Face à Oliver Jalabert !

Lors du FIBD d’Angoulême nous avons eu le plaisir de rencontrer Olivier Jalabert, l’homme qui dirige la section Glénat Comics depuis fin 2013. Depuis son arrivé, nous pouvons affirmé qu’il a fait du bon travail avec la sortie lors de ces dernières années de Lazarus, Infinite Loop, Evil Empire, Sex Criminal, Letter 44, … Et avec les sorties futures de deux séries X-Files !

Jeffrey : Merci de prendre deux minutes de votre temps pour répondre à nos questions, vous êtes le seul éditeur qui a voulu répondre à nos questions. La section comics de chez Glénat existe depuis les années 80 mais avant ces dernières années on ne vous connaissait pas vraiment, comment cela ce fait ?

Olivier : Glénat était un pionner de l’édition de comics dans les années 80 mais finalement ils ont décidé de miser sur les mangas avec le succès d’Akira puis à l’époque il y avait un marché pour le marché du kiosque mais pas encore en librairie car c’était très rare. Donc les années 80 chez Glénat Comics était des balbutiements de sortie en librairie et ils se sont développés beaucoup sur la fin des années 90 avec l’essor des sorties en librairies. On a commencé à sortir cette nouvelle collection que j’anime en Avril 2015.

Jeffrey : Comment vous procédez avec la sortie aux USA ? Vous attendre 6 mois ou autre ?

Olivier : Ça dépend il n’y a pas de règle. L’idée est de procéder à faire une ligne éditoriale, de la compléter, de l’enrichir avec des comics déjà parus et cours de parution voir même en préparation. Quand on connaît le travail de certains auteurs on sait quel niveaux de qualités on va avoir ce qui permet de coller très près à la sortie américaine. Aujourd’hui, on est plus sur un délais long où il fallait attendre un an voir même deux ans.

Jeffrey : Quel est votre série dont vous êtes le plus fier ?

Olivier : Ce n’est pas une bonne question parce que toutes les séries que j’ai sorti j’en suis fier sinon je ne les aurais pas sorti, elles sont différentes dans les styles narratives ou graphiques. On peut tout faire et donc je n’ai pas de série favorite dans mon label, ce sont des séries que j’avais envie de faire et qu’on a fait avec les éditions Glénat.

Avatar du directeur de Glénat Comics sur Twitter !

Jeffrey : Vous publiez beaucoup de séries qui sont sous le label Image Comics et je me demandais comment choisissez-vous les séries que vous allez publier ? Vous prenez des séries que personnes ne voulait prendre et vous choisissez le meilleur ?

Olivier : Ben non, je me bats pour toutes les séries que je veux prendre et je pense que Sex Criminal, qui a gagné aux Eisner Awards, il n’y avait pas que moi qui le voulais. C’est un choix au contenu éditorial, à ce que c’est, au pourquoi on le fait. De temps en temps, on arrive à avoir la série qu’on veut publier comme Lazarus par exemple et des fois cela ne marche pas comme Descender, qui est publié chez Urban. On est pas différent des autres.

Jeffrey : Vous avez eu les droits d’X-Files dernièrement. C’est un choix de cœur ou parce que vous aimez la série ?

Olivier : Ben X-Files, je trouve qu’il y a eu un travail éditorial sorti en kiosque qui n’a pas été très loin parce qu’elle n’a pas été beaucoup publié. Après, je suis un fan de la série TV et que le continu en comics est très enrichissant par rapport à l’univers lui-même et que je veux faire découvrir à des personnes qui ne connaissait pas l’ancienne série publié chez Cops et la nouvelle publié chez IDW.

Nicolas : Quelle licence auriez voulu avoir ?

Olivier : Descender, mais sinon il y en a eu plein mais je ne vais pas avoir de regret.

Jeffrey : Dernière question, qu’est-ce que vous penser du travail des sites internet et des blogs ?

Olivier : Du bien, c’est un relais d’information. Le problème d’internet il est partout le même, il y a beaucoup de gens qui a un avis sur tout et la difficulté est de trouver des personnes passionnés. Ceux qui font des blogs et des sites internet sur les comics se sont des personnes passionnés par le sujet, qui lisent, qu’ils ont un avis critique sur le sujet et je trouve cela intéressant.