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Lecteur de Comics

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Nous sommes passionnés de comics et on vous parle sur toutes ces formes ! Si vous aimez le comics et que vous n'êtes pas conformistes vous allez adoré ce lieu de débat et de grande gueule !


TGS 2015 – Conférence de Denis Bajram

Publié par Nicolas Biffi sur 13 Décembre 2015, 07:00am

Catégories : #Salon

Bonjour à tous, aujourd’hui je vais vous faire découvrir le contenu de la conférence de Denis Bajram, une conférence expliquant la manière de dessiner ou plutôt sa manière, en nous narrant l’évolution qu’il y a eu avec la tablette graphique.

Je suis désolé d’avance mais avec le bruit de fond du TGS, mon enregistrement n’était pas viable, je vous fais donc cet article avec les quelques notes que j’avais prise durant la conférence.

Etant donné que les sujets de la conférence ont souvent varié, je vais décomposer tout le contenue en plusieurs parties, qui rassembleront les diverses informations qui sont passé tout au long de la conférence.

Universal War :

Au début de la conférence, Denis Bajram nous parlait d’Universal War One et Universal War Two, du fait que Marvel commençait à publier ses œuvres aux USA. De plus il nous a aussi fait part que Universal War One devait être adapté au cinéma, je ne sais pas si c’était Marvel ou une autre production qui devrait le faire, mais normalement cela doit se faire.

Mais Universal War, c’est quoi ? Il s’agit d’une œuvre de science-fiction ou l’humanité à découvert l’existence de l’anti-gravité, permettant la colonisation de la Lune ainsi que de Mars. Deux grandes puissances sont dominantes, le UECG (Gouvernement Central des Terres Unies) et le CIC (Compagnies Industrielles de Colonisations).

La manière de travailler de Bajram :

Denis Bajram nous a expliqué sa manière de travailler pour la création des tomes d’Universal War One et Two, à savoir qu’il fait le travail aux complets, s’occupant de l’écriture du scénario, du dessin et aussi de la couleur.

La première étape est donc l’écriture, Bajram écrit un sysnopsis de son tome, un résumé de ce qu’il doit se passer et il a parfois expliqué qu’il lui arrivait de dessiner avec seulement 30 lignes pour le scénario.

Suite à cela il commence le dessin, mais il fait d’abord un brouillon, quelques choses qui ne seront pas détaillé, des dessins assez grossiers représentant un visage, la position des yeux, quelques bâtiments. Il fera le tome entier sous forme de brouillon, créant chaque case avec chaque dialogue, malgré l’aspect grossier, la forme brouillon est déjà très lisible au point que Bajram donne parfois la version brouillon aux journalistes quand ils veulent faire des critiques dessus.

Ensuite il reprendra le brouillon pour faire des dessins plus détaillés, plus affiné, mais ses dessins resteront en noir et blanc pour le moment, Bajram joue avec les nuances de gris afin de visualiser mentalement les couleurs.

Puis arrive la phase final, la couleur, Bajram reprend tout simplement sa version détaillé en changeant ses nuances de gris par la couleur. Une fois que cela est terminé, le tome est à présent terminé et pourras passer à la phase d’impression.

Denis Bajram pendant qu'il travaille

Denis Bajram pendant qu'il travaille

Le passage à la tablette graphique :

Le passage à la Tablette Graphique a grandement changé la façon de travailler des dessinateurs, entre le dessin papier et le dessin sur ordinateur, tout changea et Bajram nous l’a bien fait comprendre.

Lorsque la Tablette arriva, les dessinateurs étaient chamboulé par la façon de travailler, avant pour dessiner, le dessinateur tenait son stylo dans la main, la feuille face à lui puis il dessinait, il regardait le bout de son stylo et dessinait. Mais avec la tablette graphique, c’était différent et au départ beaucoup de dessinateur n’arrivait pas à travailler avec ce support. En effet les dessinateurs avaient l’habitude de regardait la feuille pour dessiner, mais sur une tablette graphique on ne pouvait pas, si l’on regardait le stylo, on ne verrait rien, il fallait que les dessinateurs prennent l’habitude de dessiner tout en regardant l’écran. Cela mis beaucoup de temps pour arriver à s’habituer à ce style de travail.

Mais le changement vers la tablette avait un effet positif, en effet, pour dessiner sur papier, un dessinateur s’assoit sur sa chaise, met sa feuille face à lui puis se penche sur sa feuille et commence à dessiner. Mais cette position de travail avait des effets négatifs, le fait de se pencher sur la feuille créait des douleurs dans le dos. De plus la position du bras pour dessiner créait une douleur sur l’épaule et sur le bras ce qui avec le temps s’avérait aussi mauvais. Aujourd’hui, avec l’arrivée de la tablette graphique, Bajram travail sur son fauteuil, l’écran en face de lui et sa tablette graphique reposant sue l’accoudoir. Dans cette position, tous les effets négatifs du dessin ont disparu, en étant dans son fauteuil face à l’écran, il n’y a plus d’étirement dans le dos, et avec la tablette graphique sur l’accoudoir, plus de douleur au bras, il faut seulement bouger la main.

Mais la tablette graphique ne changea pas seulement la position de travail mais surtout la manière de dessiner, en effet contrairement aux papiers, le numérique permet de faire beaucoup plus de chose. Premier avantage, sur le papier il faut être très concentré car on ne peut effacer que trois ou quatre fois un dessin sinon l’on déchire la feuille, en numérique l’on peut effacer autant que l’on veut ainsi que faire des retours en arrière. Ensuite, lorsque l’on place un nez un peu trop haut, des yeux trop écarquillés, l’informatique nous permet de sélectionner le contour pour changer leurs positions, évitant par la même occasion le fait d’effacer pour recommencer. Ainsi l’informatique à modifier de nombreuse chose et la tablette graphique en a fait de même.

Universal War One une des œuvres de Denis Bajram

Universal War One une des œuvres de Denis Bajram

Comment dessine-t ’il :

La manière de travailler de Bajram a déjà été décrit un peu plus haut mais je vais essayer de mieux détaillé sa manière de faire car certaine chose n’ont pas été décrites.

Comme je l’ai expliqué, au départ, Bajram commence par un brouillon, des traits gros et grossiers, il ne fait qu’une esquisse de son dessin final, mais le gros du dessin sera déjà présent. Une image du visage, la position du nez et des yeux, un vague aperçut de ce que donnera la coiffure, mais les vêtements et le reste n’apparaîtra pas encore. Sur ce genre de dessin, seule le principale apparaîtra, s’il y a un personnage en second plan, il sera sommairement dessiné, mais s’il y a un groupe de dix personnes l’on ne verra pas grand-chose.

Ensuite, Bajram va créer un calque de la même dimension que le dessin, cette page blanche sera alors légèrement opaque afin de pouvoir distinguer les traits du brouillon qui se trouvera en dessous. Depuis son brouillon, Bajram reprendra les traits grossier en faisant quelques choses de plus fin, il reprendra les contours de visage, puis il commencera à dessiner les yeux en ajoutant des détails, les cils ou les blancs des yeux. Il commencera ainsi à faire les vêtements, les cheveux, les décors tout autour, tous les détails apparaîtront.

C’est lors de cette phase de dessin, Bajram va aussi faire des variations de gris dans le but d’indiquer les couleurs, les variances de gris permettant de déjà faire apparaître des contrastes dans les dessins. Avec ses variations, Bajram se donnera déjà une idée des couleurs à employer, du résultat final que devrait donner la couleur à la fin.

Arrive alors la couleur et cette partie fut un vrai défi pour Bajram, en effet, il fallait que cela se rapproche le plus possible des effets que l’on retrouvait dans la version papier. Il est vrai que faire de la couleur en numérique est compliqué, les couleurs des palettes sont parfaites, le rouge est parfait et ne donne que du rouge, de même pour le bleu ou pour le vert, mais cela peut dénaturer le dessin. Mais Bajram à trouver la technique, pour le dessin papier, on doit souvent passer plusieurs coups au même endroit, les couleurs se mélange, chose que l’informatique ne fait pas sauf à travers une méthode.

Cette méthode est la suivante, tout comme pour le calque, afin de rendre la couleur imparfaite et permettre le mélange, Bajram baisse l’opacité du pinceau et donc de la couleur. De cette manière les couleurs se chevauche, ainsi en passant du bleu sur du jaune on trouverait du vert, et de cette manière, Bajram pourra se créer sa propre palette de couleur pour pouvoir travailler. De plus, en baissant l’opacité, il sera possible de passer plusieurs coups au même endroit, forçant ainsi la couleur, de cette manière on peut nuancer les niveaux de couleurs, forcer à certains endroit et créé des zone d’ombre.

Fin de Conférence :

Voici tout ce qui a été raconté durant la conférence, une fois de plus je tiens à m’excuser de ne pas avoir pu faire un meilleur article mais le bruit de fond à ruiner l’enregistrement de la conférence alors j’ai refait cet article avec mes seuls souvenirs. Pour ceux qui auraient été présent à la conférence de Denis Bajram comme moi, si j’ai oublié des choses ou me suis trompé sur certains point, merci de me prévenir.

Cryozone, la première œuvre de Denis Bajram

Cryozone, la première œuvre de Denis Bajram

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